velo-pliant ( Rubrique Forme N° 632 du 11 mai 2014 )

Trois nouvelles façons de pédaler

Citadin invétéré, amateur de randonnées ou mordu de vitesse :  voici de quoi répondre aux exigences de chacun, grâce à aux innovations apportées par ces récents modèles.

Le Strida, pour préserver son dos et le glisser sous le bras

Sur ce cycle pliant unique en son genre, on est assis le dos parfaitement droit (idéal pour les personnes fragiles des lombaires !) et on avance vite car, entre la position du corps et la géométrie particulière du vélo (avec un plateau aussi large que les roues), on pédale au mieux de sa puissance ; une fois acquis l’équilibre (une adaptation qui nécessite de quelques minutes à quelques heures), on apprécie l’ultra légèreté de l’engin (9,1kg), qui diminue encore l’effort. Enfin, pas de risque de se le faire voler, car il nous accompagne partout quand on a fini de pédaler, y compris dans les transports en commun : en effet, c’est le plus compact et le plus facile à plier, un peu comme une poussette canne. Dernier atout pour ceux qui aiment se démarquer : un look ultra design qui crée son petit effet.

Strida à partir de 690 €. A Paris, boutique 105 rue du Château, Paris, 75014 ; revendeurs dans de nombreuses villes. Rens. sur http://strida.fr/

Le VAE, pour se rendre plus loin plus facilement

On pourrait penser que le vélo à assistance électrique (VAE) est réservé aux déplacements pépères, une batterie venant soutenir l’effort, et que les pédales sont là juste pour faire joli. Mais non ! il a autant de vitesses (21 en tout) qu’un vélo classique, il reste à l’arrêt tant que l’on ne pédale pas et on peut régler l’assistance suivant son désir ou sa forme, grâce à trois niveaux (un peu, moyennement ou très assisté) ; de plus, comme le cycliste fait moins d’effort, il n’hésite pas à entreprendre des randonnées plus longues, voire même à partir au vert. Aujourd’hui, on trouve en effet des VAE qui sortent des villes et vont sur les chemins grâce à une meilleure suspension et des pneus crantés (par exemple le vélo Electric 700 B’Twin, 999,95 € pour la ville et les chemins). Plus sportif encore, on peut s’exercer au VTT avec assistance sur des dénivelés de montagne (par exemple, e-bike 26, Matra, 2699€). Mais nul besoin de vous ruiner, vous en trouverez chez les loueurs de vélo spécialisés ou en participant à la Rando Matra e-bike (randonnée des familles à La Clusaz du 13 au 15 juin 2014

 

Le fixie, pour aller vite et musclé

C’est le nouveau mode de déplacement des jeunes adultes trentenaires qui vivent dans les grandes villes. « Venant souvent de la campagne ou de petites villes et grands habitués du vélo, ils ne supportent pas les transports en commun et ont trouvé un moyen plus rapide de se rendre à leur travail, et surtout de se sentir libres», explique Steven Le Hyaric, ancien coureur qui a monté son entreprise de fixies. De fait, ce vélo minimaliste est conçu pour la vitesse ; ultraléger par les matériaux (récupération de cadres et de roues de vélos de course), il pèse entre 7 et 10 kilos, soit moitié moins qu’un vélo classique car il est débarrassé du dérailleur, des cables et de tous les équipements habituels ; à l’origine, il n’avait pas de freins, le cycliste étant obligé de déraper et de bloquer les pédales à la force de ses cuisses. La réglementation française imposant d’en avoir, tous les vélos vendus aujourd’hui possèdent des freins à l’avant. Même si certains casse-cou les enlèvent en courant un risque majeur d’accidents… Sportif avant tout, le fixie oblige à pédaler sans arrêt, y compris en descente. La raison ? Au lieu d’être libre, comme sur un vélo classique, la roue arrière est solidaire d’un pignon fixe. Conséquence : tant qu’elle tourne, on pédale ! Enfin, comme il est dépourvu d’assistance vitesse, il réclame des efforts musculaire et cardiaque continus (c’est le vélo d’entraînement des grands cyclistes, celui des coureurs sur piste, devenu aussi celui des coursiers de New-York). Aujourd’hui, il existe des «faux» fixies qui ont une roue qui peut être libre – selon la position dans laquelle on la monte-, permettant alors de pédaler traditionnel tout en ayant un vélo stylé.

Pour rouler chic…

Faire du vélo n’interdit plus de rester élégant en toutes circonstances… La preuve ? Ce cyclo réglable en trois hauteurs (du pull au manteau trois quart), qui permet d’accrocher son vêtement et même de le glisser sous housse afin d’arriver impeccable au bureau ! Adaptable sur tous les modèles, il suffit de le fixer sur la tige de votre selle. Sûr que vous ne passerez pas inaperçu(e)… 1190€ le cintre en aluminium avec sa housse imperméable et son cadenas

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