Chaque matin le rituel était le même : remonter le Strida dans le hall de l hotel , y accrocher les sacoches arrières et fixer à l avant le sac à dos.
Et une fois la la soupe locale « Phô » prise au coin de la rue, la route Mandarine ( nationale 1) m attendais pour une cinquantaine de kms journaliers.
Combien de hello entendais je par jour ? Combien d hommes me faisaient signe de m arrêter boire un coup avec eux , combien d étudiants me souriaient et me faisaient le signe « V » de la main : 300-400 peut être …
Etais ce du à ma nationalité Européenne ou parce que mon velo etait différent ? Ce vélo de forme atypique avec ces petites roues, et cette courroie intriguaient beaucoup , tant les adultes que les adolescents.
Mais ses performances furent bluffantes sur ces routes Vietnamiennes pas toujours en bon etat .Le seul soucis rencontré pendant ce séjour fut une crevaison ! Plus de 400 kms du nord au Sud en longeant la cote et ensuite 100 kms dans le delta du Mékong .
Chaque jour je partais vers 7 h après avoir remonté monStrida SX Apres 4h ou 5 h de route AH1 , je cherchais un hôtel, je déchargeais mes sacs et je repartais en Strida pour sillonner la ville et ses environs. Rien de tel qu » un vélo pour découvrir une ville, un village , visiter les temples, faire les marchés , les boutiques. Et avec le Strida qui se replie : que du bonheur !
Et dans la grande ville d Ho Chi Mihn ( ex Saigon) ou le scooter est roi, le Strida se fraye facilement son chemin pour peu que l on soit un peu téméraire. A utiliser dans d autres grandes villes ….
Merci Strida et merci Stéphane pour m avoir conseillé dans la préparation de ce voyage.
Envoyé de mon iPhone